Ton, Gustave

Par la fenêtre, on aperçoit la grande plage de Trouville où Gustave se promène, en ce mois d’août 1853. L’actrice seule en scène, une lampe à huile diffuse une lumière poudrée. C’est un spectacle de chambre, d'une heure, il arrive étouffé le bruit de la mer. Flaubert, alors en pleine écriture de La Bovary, écrit à Louise Colet, il lui parle du temps perdu, des bains de mer, des bourgeois qu’il déteste. il parle de l'écriture. " Littérature de société. je crois qu'il faut détester celle-là. Moi je la hais, maintenant. J'aime les oeuvres qui sentent la sueur, celles où l'on voit les muscles à travers le linge et qui marchent pieds nus …"