Par les champs et par les grèves
Entre mai et juillet 1847, Gustave Flaubert et son ami Maxime Du Camp parcourent la Bretagne « sacs au dos et souliers ferrés aux pieds ». Ce voyage d’environ 100 km, effectué dans des conditions parfois difficiles, est pour Flaubert « une fort jolie excursion ». Il découvre « la mer ! le grand air, les champs, la liberté, j’entends la vraie liberté, celle qui consiste à dire ce qu’on veut, à penser tout haut à deux, et à marcher à l’aventure en laissant derrière vous le temps passer sans plus s’en soucier que de la fumée de votre pipe qui s’envole ».